20 décembre 2013

Un irritant de plus, un irritant de moins…

Party de bureau,(Washington D.C., Western Electric Co. group,1925) Cette coutume dure depuis près de 90 ans maintenant. Il y a assez de petits drames détectables dans les attitudes et les yeux du personnel pour occuper un partyologiste jusqu’à l’an prochain – plutôt marrant… Source : http://www.shorpy.com/

Bien sûr il y a des familles où l’harmonie, la bienveillance et l’amour règnent. Par contre, il y en a d’autres où règnent la compétition, le snobisme, la comparaison, la jalousie et l’arrogance. On n’est pas loin du terrorisme relationnel parfois. Il ne faut donc pas s’étonner si certaines personnes se rendent aux réceptions avec l’impression d’aller au combat et portent armures et combinaisons de kevlar... Parfois c’est l’absence complète d’affinités au plan des intérêts et de la manière de vivre qui peut causer des difficultés de connexion.
       La frustration apparaît avec les expériences que nous ne voulons pas vivre mais que nous ne pouvons pas esquiver. Et, elles ont l’art de se multiplier comme par magie durant les fêtes. Conséquemment beaucoup d’insatisfaction et de colère peuvent se manifester. Mais la colère (légitime ou non) prend source uniquement dans les attentes non concrétisées. La recette des grands chefs pour dissiper la colère et rendre les réceptions (obligées, comme le party de bureau…) palatables consiste à laisser tomber toute attente et à accepter que les choses ne soient pas à notre goût (invités, menus, décorations, etc.). Pas facile, mais ça marche.

Le mieux est encore de rire de nos différences et de nos différents...


Les réunions de famille : l'ultime terrain de pratique de la pleine conscience
Par Leo Babauta  

C'est le moment de l'année où les familles se retrouvent dans une enfilade de réceptions, ou plus modestement dans une ou deux.

Merveilleux. Mais pour bien des gens ça peut être un moment éprouvant, et pour plusieurs raisons : les vieux conflits familiaux et les patterns émotionnels douloureux qui remontent, les gens qui vous critiquent, la multitude de rencontres qui exigent planification et préparatifs et qui perturbent votre routine quotidienne, et ainsi de suite.

Récemment, un lecteur me demandait des suggestions pour gérer les difficultés émotionnelles et les conflits potentiels lors des réunions de famille, et conserver son énergie positive sans ‘faire semblant’.

Voici ce que je propose : utilisez les réunions de famille pour pratiquer la pleine conscience.

Il semblerait que ce soit le meilleur terrain de pratique, car la pleine conscience est un temple zen apaisant… et à bien des égards, ce l’est. Mais, le tir sur des cibles n’est pas comme le vrai combat, au même titre que méditer sur un coussin n’est pas comme être au milieu de frénétiques réunions de famille. Il faut pratiquer à un tout autre niveau.

Comment faire? Pratiquez l'un de ces exercices quand l’oncle Rob vous racontera ses histoires ennuyantes :
- Surveillez votre corps et votre respiration. Au milieu du brouhaha, prenez quelques secondes pour vous concentrer sur votre posture, sur ce que le corps ressent, si vous avez été assis trop longtemps, etc. Suivez le mouvement de votre respiration à quelques reprises. C'est une pratique d’ancrage qui ramène au présent.
- Notez votre égocentrisme. Quand les gens nous frustrent ou nous irritent, c'est souvent parce que nous nous sommes centrés sur ce que nous voulons, comment nous voulons être traités, comment nous voulons que tout le monde agisse, comment les gens devraient être. Quand ces sentiments montent, il est important de les noter. Vous remarquerez que vous êtes centré uniquement sur vos désirs personnels.
- De quoi l’autre a-t-il besoin? Au lieu de penser à ce que vous voulez, demandez-vous plutôt de quoi la personne aurait besoin. Comment pouvez-vous l’aider? Mettez-vous dans ses chaussures. Percevez et ressentez sa souffrance, sans juger.
- Écoutez tout simplement. Parfois les gens ont juste besoin que vous les écoutiez. L’attention à 100% est quelque chose que nous offrons rarement. Pratiquez l'écoute attentive sans jugement, sans penser à ce que vous allez répondre. Sympathisez avec la personne, imaginez-vous à sa place, ressentez ce qu'elle essaie de communiquer.
- Observez vos pensées. Soyez un observateur impartial, regardez vos pensées jaillir comme d’un puits caché. Vous attendiez-vous à cette pensée? Pouvez-vous prévoir la suivante? Quelles sont les pensées qui s'en viennent? Est-ce que ces pensées c’est vous, ou simplement des choses qui vont et viennent comme des nuages passagers?
- Laissez tomber le contrôle. Le stress vient souvent avec le besoin de contrôler le déroulement des choses. Cependant, nous n'avons pas vraiment de contrôle – nous pensons simplement que nous en avons ou nous en voulons. Ne résistez pas, laissez les choses se produire. Pratiquez-vous à rester heureux quoi qu'il arrive.
- Que cette tâche soit votre univers. Si vous versez du café, que ce moment et cette tâche soient votre univers. Qu’il n'y ait rien d'autre que ça. Et faites la même chose quand vous parlez à quelqu'un. Quand vous mangez un fruit. Quand vous montez un escalier. Quand vous embrassez votre amour.
- Cultivez l’appréciation. Les choses deviennent stressantes parce que nous les voulons différentes. Mais les choses sont plutôt étonnantes, telles quelles, sans être différentes. Nous avons juste besoin de porter attention aux choses, de déceler la beauté qu’elles incluent, et de l'apprécier. Cela demande une pratique constante.

Vous ne pouvez pas tout réussir d’un coup; choisissez une technique et pratiquez-la un peu, puis essayez-en une autre. Une pratique à la fois, un moment à la fois, ainsi vous améliorerez graduellement votre capacité de rester pleinement conscient au milieu des chaotiques réunions de famille. Et puis, vous découvrirez la beauté qui était là depuis toujours.

http://zenhabits.net/dojo/

-------
Vous aimerez peut-être :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/12/survivre-aux-reunions-de-famille.html
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2013/01/lart-de-refuser.html

4 commentaires:

  1. merci...
    et doux noel à toi....
    bizzz

    RépondreEffacer
  2. "Doux Noël" : c'est drôle parce que je réfléchissais à cette "vie douce" (gentle life) dont plusieurs sont privés. Je la leur souhaite de tout mon coeur.

    Merci fourmi, vie douce et plus à toi!
    Bise :-)

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. je la leur souhaite aussi......
      passer chez toi
      est toujours un plaisir,
      et une jolie source de reflexion....:-)

      Effacer
  3. Réciproque Madame La fourmi!
    :-)

    RépondreEffacer